La mauvaise qualité et aussi de quantité de ventilation au niveau des poumons est à l’origine d’une pathologie d’hypercapnie. Ce mal est causé par plusieurs formes de maladie et de dysfonctionnement. Ainsi, quels sont les facteurs de risque de la maladie d’hypercapnie ? Quels sont les soins de traitement possibles à administrer aux patients qui en souffrent ? Découvrez plus d’explication sur l’hypercapnie dans l’article présent.
En quoi consiste l’hypercapnie ?
Encore désignée la détresse respiratoire, l’hypercapnie est une maladie qui survient lorsque s’observe une augmentation de la concentration en matière de gaz de carbone au niveau du sang. En d’autres termes, l’hypercapnie est due à la montée anormale de la pression artérielle de dioxyde de carbone. Du coup, la capacité pulmonaire se voit très étroite et réduite à cause de l’augmentation de la pression artérielle.
Ainsi, compte tenu du niveau de ventilation, il existe deux grandes catégories de détresse respiratoire. Il s’agit de l’hypercapnie dite aiguë et de l’hypercapnie chronique. Elle est considérée comme chronique dans la mesure où le corps a pu s’y adapter avec le temps. Cependant, elle est aiguë lorsque dans le corps du patient l’oxygène baisse avec l’avènement de l’acidose. Ce qui peut représenter un réel risque pour l’organisme du patient étant donné que ses voies respiratoires reçoivent peu de ventilation et donc d’oxygène.
Par ailleurs, pour un traitement adéquat, il faut notifier que la capacité pulmonaire peut considérablement diminuer à cause d’une pathologie d’ordre respiratoire. Ce qui gêne la pression de la ventilation par les voies respiratoires et entraîne l’hypercapnie aiguë. Il s’agit notamment des problèmes tels que l’asthme, l’obésité ou la BPCO.
Les signes de manifestation de l’hypercapnie
Afin d’examiner la pression artérielle en dioxyde de carbone, le médecin traitant prélève le sang artériel du patient. Pour connaître le taux de pression, plusieurs éléments sont à analyser. Il s’agit, entre autres, de la pression partielle d’oxygène, de la pression artérielle de dioxyde de carbone, de l’acidité du sang.
Ainsi, il s’agit d’un examen qui permet de déterminer le degré de l’hypercapnie, si elle est aiguë ou pas. En effet, il est question d’un test qui survient après l’observation de certains signes annonciateurs de la détresse respiratoire. Par exemple, il peut s’agir des maux de tête intenses, de l’hypertension artérielle, du « flapping tremor » ou même de la somnolence.
Quels sont les traitements possibles ?
Après le diagnostic et l’analyse des signes observés, il va falloir passer aux soins. Dans ce cadre, pour une bonne amélioration des échanges gazeux, le patient malade doit être placé sous assistance respiratoire par « ventilation non invasive ». Pour cela, l’air est expédié dans les voies pulmonaires par la bouche et aussi le nez. Et la « ventilation non invasive » est installée.
Il faut notifier que le traitement par VNI est dans certains cas prescrit pour un long moment. Cela est surtout envisageable lors d’une insuffisance respiratoire chronique ou quand la maladie est à une étape aiguë, très évoluée. Alors, pour une réduction positive du temps d’hospitalisation, vous pouvez recourir à une VNI à la maison.
Néanmoins, avant tout traitement à domicile, il faut obligatoirement une prescription médicale faite par un médecin expert en la matière. Dans l’ordonnance, il mentionne quelques informations comme la durée de ventilation, le suivi à mettre en place pour une amélioration positive, le type de ventilation (c’est-à-dire invasive ou non invasive), etc.
Somme toute, l’insuffisance respiratoire et bien d’autres maladies peuvent être à l’origine des symptômes d’une hypercapnie. Pour un traitement adéquat, le médecin effectue plusieurs examens médicaux et prescrit le soin de ventilation adapté à la pression.